sexualité et handicap - Page 7

  • "Faites l'amour, pas la guerre"... et pourtant...

     

    passion.jpgLes autorités multiplient les conseils de santé afin de stopper la propagation de la COVID-19 : se laver les mains, tousser dans son coude, éviter la proximité dans les lieux publics, etc… Mais qu’en est-il de l’amour au temps du coronavirus ? Les relations sexuelles vous mettent-elles à risque ? 

    Se protéger avec un préservatif n’y changera rien pour la COVID-19. C’est la proximité avec sa ou son partenaire qui vous met à risque de contracter le virus.  Car c’est lors des contacts passionnés que la COVID-19 s’introduira dans votre système au même titre que lorsque vous ou votre partenaire avez un rhume ou une grippe. 

    Les baisers, les caresses, les contacts peau à peau, les exhalaisons lors des fortes respirations, les microgouttelettes, la transpiration qui imprègne vos draps ; votre lit, comme c’est souvent le cas, devient donc un incubateur de virus. C’est de cette façon que les partenaires vont se contaminer. 

    Alors que faire pour ne pas s'infecter ou transmettre le coronavirus à l’être aimé ? Respecter les mêmes mises en garde que dans tous vos rapports personnels et sociaux avec votre entourage et en public. Si vous êtes contaminés par la COVID-19, il faut demeurer en quarantaine et vous isoler dans une pièce fermée, ne pas avoir de contacts avec vos proches, même les plus minimes. 

    Donc rappelez-vous de :

    • Bien laver vos mains,
    • Éviter de les porter à votre visage,
    • Tousser dans votre coude,
    • Demeurer à 1 mètre de distance
    • Et bien sûr ne pas succomber, pour le moment, aux plaisirs de la chair si vous avez des symptômes grippaux ou êtes asymptomatiques ainsi qu'à risque d’être porteur de la COVID-19. 

    Alors restez chez vous, prenez soin de vous et protégez-vous les uns des autres pour le moment, et pour tenir, pensez aux retrouvailles qui n’en seront que meilleures...

  • Une nouvelle formation Corps Solidaires

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    Fort de ses dix ans d’existence et des formations qu’elle anime depuis 2014, l’association francophone Corps Solidaires lance une nouvelle formation certifiante à l’accompagnement et l’assistance sexuelle.

    Organisée sous forme de 4 séminaires résidentiels répartis sur une année environ, la formation commence par un W-E préalable. Il est possible d’accéder à cette première étape, qui aura lieu en avril 2020, après un processus de sélection décrit sur le site de l’association. (Pour les informations, cliquer ICI).

    Le recueil des candidatures a commencé en novembre et continue pendant les deux mois qui viennent.

    Les formateurs sont assistant-e-s sexuel-le-s, psychologues, sexologues, juristes… Parfois concerné-e-s à titre personnel par le handicap, ils et elles interviennent en tant qu’experts ou témoins. Lors des séminaires, sont abordés des aspects théoriques mais aussi pratiques de l’accompagnement intime (massages sensuels, gestes de facilitation sexo-corporelle, techniques de décontraction des personnes avec spasticité musculaire, etc.).

    Le cheminement se réalise au rythme de chacun-e, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, le respect et la confidentialité étant au cœur de la démarche éthique de Corps Solidaires.

    A l’issue de cette formation, Corps Solidaires encadre la mise en relation des personnes certifiées avec des bénéficiaires confronté-e-s à des obstacles majeurs dans l’épanouissement de leur sexualité.